Quand ton colocataire, militant d'extrême gauche, te répond qu'il ne supporte pas “les injonctions capitalistes” quand pour palier à “la tyrannie d'absence de structure” tu lui proposes de respecter un roulement pour les tâches ménagères après 8 mois de répartition très inégale où tu espérais qu'il se rende compte par lui même que tu te tapais quasiment toutes les tâches ménagères.
Quand t'es en formation niveau 2 CGT et que en plein apéro t'entends “hé! c'est comme ces gonzesses la! Mais si celles qui soit disant se sont faites violées y'a 10 ans! C'est bien connu que dans le showbiz y se la colle sévère à la coke! Elles étaient pas shootées les nanas? Elles l'ont pas cherchées un peu? Et puis 10 ans après, attend faut pas déconner”
Vous allez au festival de la CNT ? Sachez que la victime d’un viol et ses amiEs ne peuvent pas car i.elles y croiseraient les gens qui les ont excluEs et ont soutenu l’agresseur.
Quand tu apprends que des camarades pensent que tu dois être gérée politiquement par ton mec.
Quand un agresseur bien connu du milieu militant rennais devient assistant parlementaire d’un parti qui se revendique de gauche et féministe. [Update: suite à des pressions internes, la personne a finalement été démise de ses fonctions #rapportdeforce ]
L'agresseur est bien connu du milieu militant rennais. Accusé d'agressions multiples, il avait été exclu de l'organisation dans laquelle il militait alors, localement et nationalement, à l'été 2016. Il avait reconnu les faits.
Un déménagement et un changement de parti plus tard, le voilà promu cadre dudit parti lors de la campagne présidentielle de 2017, puis récemment assistant parlementaire : son rêve s'accomplit ! Une belle carrière semble l'attendre, digne de celle de DSK ou de Denis Baupin.
One talons Boots à One Pier Pier Les responsables de son organisation seraient au courant et prôneraient l'idée d'une “seconde chance”.
Et pour les victimes, quelle reconstruction est possible lorsqu'on sait que son agresseur travaille (entre autres) sur les droits des femmes à l'Assemblée ?
Il est inacceptable qu'un parti qui se revendique de gauche et féministe fasse la promotion dans ses rangs d'un agresseur. C'est mettre en danger ses militantes. C'est cracher au visage des victimes.